L’université de Ravensbourne à Londres est une école de design à l’architecture cubiste ultramoderne qui jouxte le stade O2 sur la péninsule de Greenwich. C’est un endroit étonnant et pourtant parfaitement adapté à une rencontre entre journalistes.
Les membres de l’Open Knowledge Foundation (OKF) et du Centre européen du journalisme (EJC) y ont vu une opportunité pour rassembler quantité de journalistes et de développeurs de renom qui, alimentés par des réserves conséquentes de café, ont commencé à travailler sur le premier manuel de data-journalisme.
C’est au Festival annuel Mozilla, catalyseur fréquent de ce type d’initiative, qu’est né ce projet. Cette année, l’accent était mis sur les médias, la liberté et le web.
Le manuel se donne comme objectif de répondre à un problème crucial.
« Il existe beaucoup de ressources très utiles sur le web, mais elles sont dispersées sur différents sites. Ce que nous tentons de faire, c’est de les rassembler et de proposer un manuel détaillé, pensé pour guider pas-à-pas le lecteur », explique Liliana Bounegru du Centre européen du journalisme (EJC).
Dans le data-journalisme, la plupart des gens sont des autodidactes et beaucoup ont des difficultés à rester à jour dans leurs connaissances au regard du nombre croissant d’outils produits chaque jour ou presque par l’industrie du logiciel.
« Un manuel serait utile pour aider les journalistes à aborder le data-journalisme sans qu’ils aient besoin de connaissances préalables », explique Caelainn Barr, du Bureau de Journalisme d’Investigation.
Friedrich Lindenberg de l’Open Knowledge Foundation croit qu’il y a une réelle urgence à créer des salles de rédaction orientées data :
« Si les journalistes veulent rester au fait de l’information, ils ont besoin d’apprendre à coder et à maîtriser quelque peu les techniques d’analyse et de traitement de données. Cela permettra de mettre en place un meilleur journalisme, plus responsable ».
Et qui mieux qu’Aron Pilhofer, le directeur de la rubrique nouvelles technologies du New York Times, Simon Rogers, en charge du data-journaliste au Guardian, et d’autres encore, pour diriger cette initiative ambitieuse ?
Afin de trier le bon grain de l’ivraie, environ quarante personnes les ont rejoints au sixième étage de l’université, pour une session de 48 heures.
Des contributions en provenance des quatre coins du monde sont en cours d’élaboration, et du manuel sera sans doute prête dans les mois qui viennent.
Évidemment, ce premier manuel du data-journalisme se devait d’être open-source. Ne serait-ce que pour pouvoir être facilement amendé et rester à jour dans les années qui viennent.
Les ateliers de ce type représentent une étape décisive et une rupture nette avec le passé. Les futurs data-journalistes découvriront que cette nouvelle approche en think tank est une véritable alternative aux classiques conférences d’experts et autres présentations PowerPoint. Discuter d’un sujet et citer des exemples ne suffit pas. Après tout, si tu rencontres un homme qui a faim, ne lui donne pas un poisson : apprends-lui à pêcher.
Jonathan Gray explique : « Plutôt que de proposer des exemples de choses réalisées grâce à la gestion de données, nous voulons expliquer simplement aux journalistes quelles données sont disponibles, quels outils sont à leur disposition pour travailler avec celles-ci, comment ils peuvent les visualiser et comment ils peuvent intégrer tout ceci à la façon dont travaille habituellement leur organe de presse. »
Pendant l’évènement, et après une brève introduction, l’assistance s’est divisée en cinq groupes qui ont directement commencé à travailler en collaborant chacun sur un chapitre du manuel. Certains partageaient leurs connaissances pendant que les autres s’en imprégnaient et posaient des questions.
« J’aime le fait que chacun amène un éventail de compétences différentes, et que nous essayions de nous surpasser mutuellement », raconte un participant.
Francis Irving, le PDG de ScraperWiki, a dirigé la session consacrée aux nouvelles méthodes d’acquisition de données. Il pense que la collaboration entre journalistes, programmeurs, développeurs et graphistes, tout en étant cruciale, peut être à l’origine d’un choc culturel : « Quand on travaille avec des données, la communication est primordiale : comment transmettre une requête à quelqu’un plus technicien que soi afin que cette personne puisse ensuite y répondre de la manière la plus adaptée. »
« Un tel projet est plus que nécessaire. » note Pilhofer, « C’est plutôt surprenant que personne n’ait essayé de faire cela avant »
L’e-book gratuit sera téléchargeable sur le site du Centre européen du journalisme (DataDrivenJournalism.net/handbook) dans les mois qui viennent. Si vous voulez suivre nos progrès ou contribuer à l’écriture du manuel, vous pouvez rejoindre ceux qui y travaillent déjà en vous inscrivant à la mailing list de data journalism, en utilisant les hashtags Twitter #ddj et #ddjbook ou par mail à l’adresse suivante : .
Vous pouvez également regarder la vidéo intégrale de la session de Data Journalism Handbook au festival Mozilla ci- dessous.
Les organisateurs tiennent à remercier tous ceux qui ont contribué à la rédaction du manuel et Kate Hudson pour ses magnifiques illustrations.
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source : Open Knowledge Foundation
auteur :
Traduction collaborative réalisée par des internautes du monde entier (stats)
j’aimerai faire un « ptit » coup de gueule contre les hackers.
j’ai lu un ptit peu d trucs, comme quoi vous n’êtes ni »maitre ni dieu ».
Oué ben c ça !
vous êtes en fait les fouineurs du 21e siècle oui !! vous savez, ceux qu’on appelait les clients avant…
soit disant vous jouez. oué ben ça dépend de quel jeu vous voulez faire ! celui de hacker les ordis des autres et notemment des filles (ce qui est sûrment le jeu le plus répandu chez vous), ben il est bien noir. c’est comme si vous regardiez par des jumelles la fille en train de se déshabiller à 100 m. le voyeur. mais pas de base non. presque le fou furieux qui devrait être à l’asile pour certains !! celui qui a du materiel, sophistiqué !
je suis sûre qu’il y a des exceptions et je l’espère en tout cas.. mais, svp, arrêtez !! merde quoi ! on vous fait aussi peur que ça ? vous savez on est comme vous : on mange on parle, on a des émotions, des sentiments comme vous. et de faire mal à qq’un en général ça nous fait mal aussi pcq on est plus sensible que vous.
fin bon j’écris ça pcq..vous êtes déjà surement allé sur mon ordi, juste par curiosité…ben ya un moment la curiosité C’EST UN VILAIN DEFAUT. IL VAUT MIEUX RESTER RESPECTUEUX DE L’AUTRE. ya un proverbe pour ça…la liberté s’arrête lorsquon entrave celle de l’autre..jcrois que c’est celle là…
on a toutes le droit de se déshabiller dans l’intimité non ? et ben notre intimité c’est aussi nos photos, nos commentaires, nos vidéos. c’est personnel, c’est notre jardin secret. il faut tous en avoir un. mais pas trop gros comme vous les hackers ! qui vous dérobez sous une fausse identité ! de vrai schizo pour certains !
jpeux vous dire que jss déjà allée en psychiatrie, ben on peut en sortir grandement grandit ! et oui on en sort ! mais pour ça il faut sortir aussi de son imagination débordante ! parler, échanger avec des gens, n’importe qui. voir ce que la personne vivante vous renvoit comme image ! l’ordi, la télé, c’est une image que VOUS vous imaginez !!
Testez vous pas auprès de jeux vidéo, mais de la réalité !! c’est comme ça qu’on a un vrai boulot dans la vie. qu’on peut régler des problèmes de tous ordres.
je sais pas moi, vaut mieux trainer dans la rue que rester devant son ordi ! ça c clair !!
jouer à un vrai instrument qu’avec guitar hero !
aider une dame avec ses courses, ses voisins qui se disputent, discuter avec les gens qui dorment dans la rue pcq ils ont pas le choix…
Ce qui peut être après à votre portée et qui ferait du bien à tous, c’est la recherche dans de nouvelles technologies pour AIDER les autres. surtout la PLANETE ! elle en a besoin !! arrêter les conflits…faire le BIEN autour de vous ! Vous verrez ! ça vous apportera + de bien être que votre score sur un jeu ! ou pcq vous avez réussit à entrer dans un truc hyper sécurisé ! Pcq des gens seront reconnaissant qqfois ! on vous admirera peut être, et si vous faites tout ça masqué, il faut se dire qu’il y aura un jour une conséquence. forcément !! obligé ! bonne biensûr !
merci
à+
Mais qu’est ce que ces remarques qui dénotent une ignorance crasse du hacking et des préjugés sans doute nés d’une mauvaise expérience viennet faire dans un article consacré au journalisme de données ?
Vous avez vu les photos d’illustration de cet article ? Ils vous donnent l’impression de jouer ? Ils ont plutôt l’air d’étudier et de travailler, non ?