« le printemps arabe » est un mouvement révolutionnaire qui a commencé en Tunisie la vague des révoltes ont secoué toute le monde Arabe et la méditerranée et même dans les contrées les plus lointains (l’USA ,le Canada..). Quelle que soit la nature des changements, ceux-ci seront irréversibles. Tout redevient possible pour des oppositions qui semblaient impuissantes, en dépit de leur volontarisme et de leurs sacrifices. Des citoyens Tunisiens ont imaginé et travaillé sur de nouveaux modèles démocratiques qu’on appelle l’Open Data ou les « données publiques ouvertes ». Ainsi, les mots d’ordre étaient Transparence, participation et collaboration dans lesquels les médias ont un rôle essentiel à jouer… avoir accès à des documents et des données citoyennes relatives à des institutions publiques par le biais des sites web.
La Tunisie semble se distinguer des autres nations révolutionnaires en voulant concrétiser cette idée et franchir le pas vers l’application de la diffusion des données publiques et l’instauration de la démocratie participative. Le tout sera dans un cadre officiel régi par des lois et appliqué au sein de l’assemblée constituante.
Ainsi des données gouvernementales sont accessibles au simple citoyen tunisien capable de suivre tout ce qui se passe en premier lieu au niveau de la constituante, de savoir ce qui va être voté et adopté ou encore des données relatives aux municipalités deviendront disponibles. Présentées d’une manière simple et compréhensible elles seront ainsi consultables par le biais de sites web et portails spécialement créés pour cela.
Le quatrième pouvoir à l’heure de l’internet: l’OpenData et l’OpenGov, des sujets de réflexion et de travaux qui animent de vastes communautés qui sont, en très peu de temps, passés de la théorie à la pratique, tirant parti d’une Tunisie qui regorge de talents techniques pour avancer et construire un pouvoir citoyen . L’OpenData et l’OpenGov est une l’alphabétisation civique en Tunisie : fiction ou réalité ?!